It-s-My-World

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Slenderman

 
 
 
 

Après s'être levée par une secousse, la fille resta couchée au lit encore quelques secondes. En se penchant pour allumer sa lampe de chevet, elle essayait de se souvenir ce qui l'avait tirée de sa douce torpeur. Comme elle n'y parvint pas, la brune se leva du lit. En regardant l'heure sur son téléphone, elle grogna quand elle vit qu'il était minuit- l'heure du crime. Sachant que le sommeil ne reviendrait pas avant un moment, elle quitta la chambre pour la cuisine, pour une bonne tasse de café.Alors qu'elle passait devant sa porte d'entrée, un désagréable frisson lui parcourut l'échine. Ce n'est que l'hiver, pensa-t-elle, repensant à ce qu'elle faisait. Préparer les cuillerées, l'eau et sa tasse la tint occupée, mais alors que le liquide bout, elle n'avait plus rien d'autre à faire. Le frisson revint et elle ne put s'empêcher de regarder vers la porte d'entrée. ça restait là sans bouger, silencieusement, comme d'ordinaire. Le verrou était toujours en place et elle ne voyait aucun mal à ça. Retournant vers son café, elle fit de son mieux pour oublier cette sensation.

Sa tasse en main, elle rebroussa chemin pour la chambre. En passant devant la porte d'entrée, elle décida de jeter au moins un coup d'oeil dans le judas pour se rassurer. Le frisson se faisait plus intense à mesure qu'elle approchait de la porte et s'éloignait de la chaleur sure de la moquette. Elle pressa sa main contre la porte de métal froide, prit une grande inspiration et regarda par le judas.

Au début, elle ne put voir qu'un noir d'encre qui semblait tourbillonner un peu. Quand elle cligna de surprise, le vide avait disparu. Elle aurait souhaité qu'il soit là. A la place, se tenait ce qui lui semblait être un homme. les jambes étaient longues et bizarrement inhumaines, avec des branches sur certains bras, pas comme les branches d'un arbre. La créature était drapée d'un drap noir, cachant ce qui semblait le plus cauchemardesque pour elle. La cerise sur le gâteau, cependant, était le visage infernal de la chose. C'est comme si son esprit avait flouté le visage pour cacher l'horreur qui se cachait en réalité.

Elle s'éloigna de la porte, la main toujours contre celle-ci. La tasse de café tomba au sol, le liquide lui brûlant les jambes alors qu'elle tombait en arrière et tentait de fuir la porte en rampant. Elle savait, plus ou moins, que son mental ne lui jouait pas des tours. Alors qu'elle fuyait la porte, elle regarda et tendit l'oreille pour surveiller ce qui se passait à la porte. La fille était partagée entre le besoin de fuir et celui de ne pas se retrouver dos à la porte. Quand la porte se déverrouilla, le besoin de fuir l'emporta mais elle glissa sur le café brûlant en tentant de courir dans sa chambre.

Elle savait qu'elle était coincée quoi qu'il arrive, mais il lui fallait s'éloigner de cette porte. La fille était à mi chemin du couloir quand elle entendit la porte déverrouiller grincer en s'ouvrant. Elle hurla et s'écroula contre un mur, tombant sur le menton et s'assomma.
Après cela, il n'y eut plus que les ténèbres.



“Nicole ?” une douce voix masculine sortit la femme de son sommeil. Alors qu'elle se tournait, elle fut accueillie par le docteur de sa soeur. Elle hocha la tête, ignorant si elle devait dire quelque chose, ou même si elle pouvait trouver la force de parler. Ce matin, Elle a eu un appel urgent de l'hôpital, disant que sa soeur, Lindsay, était là. Avant qu'elle n'ait pu aller la voir, le docteur la prit à part et insista pour parler de ce qui aurait pu arriver. Des mots comme ‘auto-infligée’ et ‘assaut’ ont été dit et Nicole n'avait aucune idée de ce qui se passait.

Elle n'avait toujours pas tout compris lorsqu'elle finit par voir Lindsay avec ses propres yeux. Sa petite soeur avait un bandage à la tête, couvrant ses yeux et ses oreilles. Ils dirent que c'était pour que ses yeux soignés ne sèchent pas et pour prévenir les risques d'infections sur les plaies que Lindsay s'est faite aux oreilles. Les docteurs ont théorisés que elle ou quelqu'un d'autre avait planté un stylo dedans pour lui perturber l'équilibre ou pour l'empêcher de se défendre contre quelque chose. Il y avait des brulures aux deux premiers degrés sur les mains, les jambes et les pieds, probablement dû au café que les voisins ont trouvé par terre lorsqu'ils sont arrivés.

Alors que Nicole marchait dans la chambre d'hôpital de sa soeur pour la première fois, elle crut voir la silhouette d'un homme à la fenêtre. Mais elle savait que c'était impossible. La chambre de sa soeur est au troisième étage de l'hôpital.


03/03/2013
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le curieux cas de smile.jpg

J'ai rencontré Mary E. en personne la première fois en 2007. J'ai arrangé avec l'aide de son mari, Terence, une interview avec elle. Mary a d'abord accepté, car je n'étais pas un journaliste mais un écrivain amateur qui cherchait des informations pour une thèse scolaire sur, si tout se passait bien, quelques histoires imaginaires. On avait planifié l'interview pour un weekend particulier quand j'étais à Chicago sur des affaires qui n'avaient rien à voir, mais au dernier moment, Mary changea d'avis et s'enferma dans la chambre conjugale, refusant de me parler.

Pendant une demi-heure, je m'étais assis avec Terence près de la porte de la chambre, j'écoutais et prenais des notes pendant qu'il essayait de calmer sa femme. Les choses que Mary disait avaient peu de sens, mais collaient au motif que j'imaginais : bien que je ne pouvais la voir, je sentais dans sa voix qu'elle pleurait, et plus souvent que sa volonté de ne pas me parler était centré sur un détail incohérent de ses rêves - ses cauchemars.

Terence s'excusa profondément en renonçant, et je fis de mon mieux pour les rassurer ; rappelant que je n'étais pas un reporter, mais juste un jeune curieux en quête d'informations. Cela dit, pensai-je à ce moment, je pouvais peut-être trouver un autre cas, similaire si je trouve les ressources et que je me motive.

Mare E. était une opératrice d'un système de tableau d'affichage basé sur Chicago en 1992 quand elle vit smile.jpg la première fois, et sa vie changea à jamais. Elle et Terence n'étaient mariés que depuis 5 mois. Mary était une des 400 personnes estimées qui avaient vu l'image lorsqu'elle a été postée en lien sur un forum, bien qu'elle soit la seule à parler ouvertement de son expérience. Les autres restent anonymes, ou sont probablement morts.

En 2005, quand j'étais en 3ème, smile.jpg avait attiré mon attention comme la plupart des phénomènes du web ; Mary était la victime la plus citée de ce qui était parfois appelé "Smile.dog," la chose que smile.jpg est censé montrer.

Ce qui eut mon intérêt (autre que les éléments macabre évidents des cyber-légendes et ma propension face à ces choses) était l'absence pure et simple d'informations, parce que les gens ne croient pas en ces hoax. C'est unique parce que, bien que le phénomène se centre sur une simple image, ce fichier est introuvable sur le net ; certains simulacres se baladent sur des sites web, notamment 4chan, en particulier sur le chan /x/ réservé au paranormal.

Il est suspecté que ce soient des fakes car elles n'ont pas l'effet que smile.jpg est soupçonné donner, notamment épilepsie temporaire et anxiété accrue. Cette réaction du spectateur est une des raisons qui fait que smile.jpg est regardé avec tant de dédain, car patentement absurde, mais dépendamment à qui on demande, leur répugnance à connaître l'existence de smile.jpg peut être simplement une peur inconsciente.
smile.jpg et Smile.dog ne sont mentionnés nulle part sur Wikipedia, bien que le site présente des articles sur d'autres phénomènes similaires, comme les sites choc scandaleux gotse (hello.jpg) ou 2girls1cup ; toute tentative de créer un article sur smile.jpg est rapidement supprimé par un des admins de Wikipedia.

Les rencontres avec smile.jpg sont des légendes du web. L'histoire de Mary E. n'est pas unique ; il y a des rumeurs non vérifiées d'apparitions de smile.jpg dans les anciens jours de usenet et une histoire plus persistante en 2002 où un hacker a floodé les forums de sites humoristiques et satiriques Something Awful avec un déluge d'images Smile.dog, rendant épileptique presque tous les utilisateurs du forum. Il est dit aussi que courant années 90s, smile.jpg a circulé sur Usenet en pièce jointe d'une chaine de lettre avec pour sujet "SMILE!! GOD LOVES YOU!"

Malgré ces histoires, quelques personnes admettent avoir vécu cela mais aucune trace du fichier ou des liens n'ont été découverts. Ceux qui clament avoir vu smile.jpg disent souvent qu'ils étaient trop occupés pour avoir pensé à sauvegarder l'imager dans leur disque.

Cependant, ces victimes ont tous la même description de la photo : une créature en forme de chien (semblable à un Husky Sibérien), illuminé par le flash de l'appareil photo, assis dans une salle, le seul détail visible de l'arrière plan étant une main humaine sortant des ténèbres de la salle sur la gauche de l'image. La main est vide, mais est souvent décrite comme "pointant du doigt." Bien sur, l'attention est majoritairement donnée au chien (ou créature-chien, car certaines victimes en sont sûres). Le museau de la bête est figée dans un sourire large, révélant deux lignes de dents bien blanches, bien fines, bien acérées, et de forme humaine. C'est, bien sur, non pas une description donnée directement après visionnage, mais plutôt ce que les victimes s'en souviennent, car elles voyaient l'image se répéter dans leur tête à l'infini alors qu'elles avaient, en fait, une crise épileptique.

Ces crises sont rapportées comme interminables, souvent quand la victime dort, résultant à de dérangeants et réalistes cauchemars. Ceux-ci pouvaient être traités par médicaments, bien que certains cas furent plus facilement guéris que d'autres. Mary E., j'imagine, n'a pas eu de médication effective.

C'est pourquoi, après ma visite en 2007, je fis des recherches sur des newsgroup de légendes urbaines, sites web, mailing lists, espérant trouver une victime de smile.jpg qui serait intéressée de parler de son histoire. Pendant un temps, rien n'arriva. Un temps si longs que je l'avais presque oublié, car j'avais commencé la FAC et j'étais assez occupé. Mary me contacta par email, cependant, début mars 2008.

To: jml@****.com
From marye@****.net
Subj: interview du dernier été
Cher Mr. L.,

Je suis profondément désolée de ce qui s'est passé l'été dernier quand vous êtes venu. J'espère que vous comprenez que ce n'était pas à cause de vous, mais plutôt mes problèmes qui m'ont conduite à agir ainsi. J'ai réalisé que je pouvais contrôler décemment la situation ; cependant, j'espère que vous me pardonnerez. A ce moment, j'avais peur.

Pendant 15 ans je suis hantée par smile.jpg. Smile.dog vient dans mes rêves toutes les nuits. Je sais que ça semble idiot, mais c'est vrai. Ces rêves apparaissent dans une qualité incroyable, des cauchemars qui sont plus réalistes que les rêves réalistes que j'aie déjà eus. Je ne bouge pas, je n'avance pas. je regarde simplement droite devant, et la seule chose devant moi est cette horrible scène de l'image. Je vois la main qui pointe, et je vois Smile.dog. Il me parle.

J'ai pensé longtemps à mes options. Je pourrais le montrer à un étranger, un collègue... Même à Terence, tant que l'idée m'en dégoute. Qu'arriverait-il alors ? Si Smile.dog garde ses mots, je peux dormir. Mais, s'il a menti, que devrais-je faire ? Et qui dit quelque chose de pire ne viendrait pas pour moi si je fais ce que la créature me demande ?

Alors, je n'ai rien fait pendant 15 ans, bien que j'ai gardé la disquette cachée dans mes affaires. Toutes les nuits depuis 15 ans Smile.dog vient dans mon sommeil et me demande de répandre le mot. Pendant 15 ans je suis resté forte, bien qu'il y eut des moments difficiles. Bien des victimes du forum où j'allais et qui ont vu smile.jpg ont arrêté de poster ; J'ai entendu dire que certains s'étaient donnés la mort. Les autres gardent le silence, disparaissant de la surface du web. Ils sont ceux dont je m'inquiète le plus. J'espère sincèrement que vous me pardonnerez, Mr. L., mais l'été dernier quand vous nous aviez contacté pour l'interview j'étais sur le point de lâcher. Je me fiche si Smile.dog ment ou pas ; je veux que ça cesse. Vous étiez un étranger, quelqu'un que je ne connaissais pas, et j'ai pensé que ma souffrance finirait quand vous prendriez la disquette pour vos recherchez et scelliez votre destin. Avant que vous arriviez, j'ai réalisé ce que je faisais : je prévoyais de ruiner votre vie.

Je ne peux pas me permettre ça, et en fait je ne le ferai jamais. J'ai honte, M. L., et j'espère que cet avertissement vous dissuadera d'aller plus loin dans l'enquête sur smile.jpg. Vous pourrez peut-être trouver quelqu'un qui, si plus fort que moi, ou alors plus dépravé, quelqu'un qui n'hésitera pas à exéctuer les ordres de Smile.dog. Arrêtez pendant qu'il est temps.

Sincèrement,
Mary E.

Terence me contacta plus tard dans le mois pour m'annoncer la mort de sa femme. En faisant le ménage dans ses affaires, fermer son mail, etc, il tomba sur ce mail ci-dessus. C'était un homme craintif ; il me conseilla de suivre le conseil de sa femme. Il a trouvé la disquette, et la brula jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un amas uniforme de plastique fondu noir. La chose qui l'a plus effrayé, cependant, était comment la disquette a sifflé quand elle a fondu. Comme un animal, a-t-il dit.

J'avoue n'avoir pas été certain de quoi répondre de ça. D'abord, j'ai pensé à une blague, avec le couple jouant sur la situation pour s'amuser, mais un rapide coup d'oeil dans la rubrique nécrologique des journaux de Chicago, cependant, provaient officiellement la mort de Mary E. Bien sur, aucune mention de suicide dans l'article.

Je décidai que pour au moins une fois, je n'irai pas plus loin sur le sujet de smile.jpg, vu que les examens arrivaient en mai. Mais le monde a de curieuses manières de vous rappeler à l'ordre. Presqu'une année complète après ma venue chez Mary E., je reçus un mail :

To: jml@****.com
From: elzahir82@****.com
Subj: smile

Salut
J'ai trouvé ton adresse sur une mailing list ton profil dit que t'es intéressé par smiledog. C'est pas aussi terrible qu'on en dit je te l'envoie ici. Fais tourner.

:)

La dernière ligne me chatouilla. D'après mon client mail, il y avait une pièce jointe nommée, bien sur, smile.jpg. Je le téléchargeai bien que j'imaginai que c'était un fake, et même si c'en était pas un, je ne crains pas ce genre d'images. Le compte de Mary E. m'a secoué, oui, mais elle était peut-être extrêmement sensible. Après tout, comment une simple image puisse faire faire autant de bousin ? Quelle sorte de créature peut briser une vie avec une simple image?

Et si ces choses sont totalement absurdes, pourquoi cette légende existe ? Si j'ai téléchargé cette image, si je la regarde, et si Mary avait raison, si Smile.dog vient dans mes rêves pour que je passe le mot, que ferais-je ? Vivrais-je ma vie comme Mary, à combattre contre l'envie d'obéir jusqu'à la mort ? Ou bien obéirai-je, et risquer peut-être ma vie ? Et si je fais mon choix, comment le ferais-je ? A qui faire passer le mot ? Si je reprends mon intention d'écrire l'article sur smile.jpg, décidai-je, je pourrais joindre l'image comme preuve, et tous ceux qui liront l'article, tous ceux que ça intéresse, seraient affectés. Et, même si le smile.jpg du mail est authentique, serais-je assez capricieux pour me sauver de cette manière ?


Les trois images de smiledog sont les plus célèbres dans le domaine des creepypastas. Ci dessous les trois images en question

La photo de la creepypasta ci-dessus

 

La photo originale qui a servi à faire celle de gauche. A mon humble avis, elle fait beaucoup plus peur !



03/03/2013
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La mort de Bart Simpson 2 (A Dead Bart Update)

Il a fallu que je me débarrasse du PC dont je m'étais servi pour regarder l'épisode. Même après un formatage complet, il n'a jamais remarché correctement. L'épisode n'a jamais pu être supprimé et il s'ouvrait même tout seul. J'ai fait des formatages de plusieurs passes et l'épisode ne partait pas. Le contrôle du son ne marchait pas et c'était un ordinateur portable, mais il ne tombait jamais en panne de batterie et il ne voulait pas s'éteindre. Je voulais d'abord garder le PC pour avoir une copie de ce fameux épisode, mais le regarder me rendait nerveux. J'eus un cauchemar plusieurs fois de suite : l'épisode jouait, mais au lieu du corps photo-réaliste de Bart, c'était moi-même à 10 ans. J'ai trouvé une photo de moi à l'age de 10 ans et le cauchemar en était plus proche que dans mes souvenirs. Je jure...que cette image de moi mort à 10 ans commençait à clignoter sur l'écran si vite que je n'en étais pas sur. Après ça, j'ai détruit l'ordinateur.

Je n'ai jamais pu sortir l'épisode de ma tête, cependant, et décidai de faire plus de recherches pour le comprendre. J'ai trouvé quelques personnes qui disaient en avoir entendu parler ; Apparemment l'épisode a été accidentellement diffusé dans une petite banlieue de Portland, Oregon. J'avais un cousin qui regardait les Simpsons tout le temps à cette époque et qui vivait là bas, alors je lui demandai des détails par téléphone. Il me demanda comment je le connaissais ; c'était un cauchemar qu'il avait eu et il n'en avait parlé qu'à ses parents, et j'étais vraiment très petit en ce temps. Je lui parlai, ainsi qu'aux personnes onlines qui l'avaient vu, de l'épisode maudit. Il pensait que je lui faisais une blague, et quand je lui ai montré les posts qui en parlaient, il hurla et raccrocha. Il n'a plus jamais décroché le téléphone pour moi depuis.
Déterminé à trouver le fin mot de l'histoire, je continuai mes recherches en ligne. Je trouvai quelqu'un qui l'avait sur cassette et qu'il acceptait de me la vendre. J'étais nerveux, mais déterminer à découvrir tout ça, peu importe le prix. J'achetai la cassette, puis un magnétoscope VHS d'occasion, bien que j'avais le sentiment que rien ne serait plus comme avant après ça.

L'épisode était pratiquement le même que celui en numérique...Je n'en dirai pas plus ; ça vaut pas le coup et je donnerais tout pour retrouver l'état dans lequel j'étais quand j'avais l'ordi contaminé par ce fichier maudit. J'ai détruit la cassette, mais ça ne changeait rien. Les pubs sur la cassette... Je ne veux pas m'en souvenir. Il y avait des monstres provenant de rêves dont je n'avais jamais parlé à personne, des promos sur des tragédies qui ne sont pas encore arrivées, animations surréalistes générés par ordinateur qui n'était pas possible à faire dans les années 80 - ou même maintenant. Un ami l'a regardé avec moi, il a vu des choses totalement différents, à une exception. Un programme spécial d'infos datant du 6 juin 2013. De manière monotone, ça détaillait sur des millions de gens morts dans leur sommeil, certains se réveillant d'abord, parlant de manière incohérente mais qui parlait de quelque chose en rapport avec des cauchemars. Maintenant vous devinez quelle date est affichée sur les tombes de célébrités dans l'épisode.

Il n'y avait qu'une différence, cela dit. La "blague" que dit Homer était complètement claire dans cette version. Quand ça zoome sur Homer qui regarde Bart, il dit :

"Si seulement on avait cette chance."


03/03/2013
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Disney's Suicide Mouse

 

Vous vous souvenez des cartoons de Mickey Mouse des années 1930 ? Ceux sortis en DVD il y a quelques temps ? Il y en a un qui n'est jamais sorti, même pour le plus hardcore des fans de Disney.
D'après les sources, c'est rien de spécial. C'est juste une boucle continue de Mickey qui marche (dans le même genre que les Pierrafeu) qui dure deux trois minutes avant de faire un fondu au noir. Au lieu des chansons mignonnes de ce genre de cartoons, la chanson de celui-là n'en est pas vraiment une, juste du bruit comme si quelqu'un cognait sur les touches d'un piano au hasard pendant 1min30 avant d'avoir du bruit pour le reste. ce n'est pas le bon vieux joyeux Mickey qu'on aime, non plus, Mickey ne danse pas, ne sourit même pas, il marche comme vous et moi, avec une expression normale au visage, Mais pour une raison inconnue, il tourne sa tête de droite à gauche. Jusqu'à un an ou deux, tout le monde croyait qu'après le fondu au noir c'était tout. Quand Leonard Maltin révisait le cartoon pour l'inclure dans la série complète, Il a décidé que c'était trop pourri a mettre en DVD, mais voulait tout de même une copie digitale car c'était malgré tout une création de Walt. Quand il a fini de le numériser, il remarqua quelque chose. Le cartoon faisait en fait 9 minutes et 4 secondes. Voici ce que ma source m'a envoyé, en entier (C'est un assistant d'un des plus hauts dirigeants de Disney, et de Mr. Maltin en personne).

Après la coupure au noir, ça reste ainsi jusqu'à la 6ème minute, avant de revenir sur Mickey marchant. Le son était différent. C'était un murmure. Ce n'était pas un langage, mais plutôt un pleur étranglé. Alors que le bruit devenait de plus en plus fort et confus à la minute suivante, l'image commence à devenir bizarre. La marche commença à partir dans des directions qui semblaient impossible d'après la physique de la marche de Mickey. Et l'expression neutre de Mickey se changeait en sourire malsain. à la 7ème minute, le murmure se transforme en un hurlement horrible (le genre qui fait mal à entendre) et l'image devenait de plus en plus obscure. Des couleurs apparaissent alors que c'était impossible à l'époque. Le visage de Mickey commence à tomber en morceaux. ses yeux roulent au bas de son menton comme deux billes dans un bol, et son sourire incurvé se déplaça en haut à gauche de sa tête. Les buildings semblaient flotter en l'air et la marche était toujours impossible à imaginer comme ça, inconcevable pour ce que nous, humains, savons de la marche. Mr. Maltin s'est senti mal et a quitté la salle, envoyant un employé pour finir la vidéo et prendre des notes sur tout ce qui se passe jusqu'à la dernière seconde, et a immédiatement mis le disque du cartoon sous clé dans un coffre. Le hurlement continue jusqu'à la 8ème minute et des poussières, et ça coupe abruptement sur la tête de Mickey Mouse des crédits de fin de chaque vidéo avec en arrière plan le bruit d'une boite à musique cassée. il reste plus que 30 secondes à ce stade, et peu importe ce qu'il y a après, je n'ai pas pu avoir plus d'informations. D'après un vigile qui faisait sa ronde à l’extérieur de la salle, il semblerait qu'à la dernière image, l'employé trébucha hors de la salle tout pâle en disant "la vraie souffrance est inconnue" sept fois avant de prendre le flingue du vigile et commettre son suicide. L'info que j'ai pu avoir de Leonard Maltin était que la dernière image était une page en russe qui disait vaguement "Le spectacle de l'enfer ramène ses voyeurs là-bas." A ce que je sais, personne ne l'a vu a part lui, mais plusieurs employés de Disney ont tenté de s'approprier la vidéo sur Rapidshare, tous ont rapidement arrêté leur emploi. Si vous trouvez ce film, ne le regardez pas.

03/03/2013
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Hatebook, le Facebook parallèle

Je ne sais pas si vous connaissez le Deep Web. C'est le web qui contient toutes les pages non indexées par les moteurs de recherche. Mon explication est simple, mais y accéder est beaucoup plus complexe en vrai. Ces pages sont peut-être introuvables sur Google, mais il est possible de chercher des informations dessus si vous ne savez pas ce que c'est et que vous souhaitez approfondir le sujet. En bref, j'ai téléchargé sur le Deep Web un plug-in bien spécial.

Je sais ce que vous vous dites, connaisseurs du Deep, contrairement aux novices. Il ne faut pas télécharger dessus, il y a plein de virus, blablabla... Mais mon problème n'est pas que je suis tombé sur un virus. Le plug-in était réservé à Facebook, et au début tout allait pour le mieux : il était dit que cela permettait de nouvelles fonctionnalités, comme par exemple passer du journal au mur, action impossible, en moins de deux, ou même d'avoir une nouvelle messagerie instantanée, l'explication accompagnée bien sûr de plusieurs captures d'écran qui garantissaient une certaine fiabilité... Mais lorsque je l'eus installé, rien ne se déroula comme prévu. J'étais naïf. 
Le plug-in était en réalité appelé "Hatebook". Je ne m'étais pas posé de questions en lisant le titre. Le contenu seul aiguisait ma curiosité. 
Déjà, le plug-in ne s'installa pas sur mon compte Facebook, mais sur une fenêtre à part. Le design de Hatebook était rouge clair, avec de grosses lettres blanches. Dans une pop-up, des chiffres apparurent à l'écran. Il y avait sur la fenêtre ouverte une case sélectionnable où l'on pouvait taper des lettres. J'écris au hasard : "F". Mes contacts Facebook dont le nom commençait par un F apparurent sous la case. Ne savant pas ce que je faisais, je cliquai sur le nom de ma cousine Fanny. Le compte à rebours se déclencha. La fenêtre vira soudain au rouge sang, et le bruit des nouveaux messages dans une discussion instantanée retentit, dix fois plus fort que d'habitude. Chaque seconde s'écoulant était marquée par ce son, qui devenait de plus en plus dérangeant. Il restait à présent 22h avant que le compte à rebours ne se finisse. 
En descendant mon curseur sur la fenêtre, je vis un message accompagné de deux boutons, "Oui" et "Non".
"Vous venez de lancer un défi à Hatebook. Le rendre plus complexe ?"
Curieux et excité, je répondis "Oui".  Je dus choisir un nombre entre 1 et 21. Je sélectionnai le 20. Le compte à rebours se débita de 20 heures en une seconde.
Sur mon écran s'afficha le message : "Analyse des données en cours.", suivi du lieu où habitait ma cousine, du nom du lycée où elle était, etc. J'eus un peu peur mais je me dis tout de suite que toutes ces infos étaient inscrites sur Facebook et que ce n'était pas un exploit de connaître tout ça. J'eus la présence d'esprit d'aller voir le mur de Fanny. Un statut récemment publié via son mobile indiquait qu'elle se trouvait dans un restaurant très connu dans sa ville, et qu'elle en adorait la nourriture.  9 personnes aimaient ça. Je fis de même. Je basculai ensuite sur Hatebook et j'aperçus que la position exacte de Fanny était inscrite, c'est-à-dire le restaurant dont elle parlait dans son statut. Une carte s'afficha. C'était le plan de la ville de Fanny. Deux gros points rouges étaient visibles, un qui bougeait et l'autre qui restait statique à l'endroit du restaurant. Le point se rapprochait de plus en plus de l'autre (qui devait représenter ma cousine), venant de nulle part. J'étais spectateur de l'avancement d'une personne que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve, qui allait faire je ne sais quoi avec ma cousine. Je commençai à prendre panique. Il restait 50 minutes. Qu'allait-il se passer ? Je décidai de fermer la pop-up. Mon ordinateur ne répondit plus. Je voyais encore le compteur et les minutes défilaient plus vite qu'à la normale. Le point avançait doucement, mais il atteindrait bientôt son but. J'appelai ma cousine. Une fois. Deux fois.  Trois fois et toujours la messagerie. "Putain mais qu'est-ce qu'elle fout ?? Elle a toujours son portable sur elle d'habitude !" pensai-je. Mon stress montait, tandis que je laissais un message je constatais l'avancement du point rouge, qui s'avérait encore plus rapide.
"Fanny, j'ai fait une connerie je crois, c'est dur à expliquer, tu vas peut-être me prendre pour un fou mais..."
Plus que 20 minutes, puisque le compteur défilait anormalement.
"... Prends garde à toi, mets-toi à l'abri. Ne pose pas de questions et fais ce que je te dis. Quitte le restaurant tout de suite. Rappelle-moi quand t'es en sécurité." 
Je dis ces mots d'une traite, comme pour m'en débarasser le plus rapidement possible. Pour me rassurer, je pensai que Hatebook n'était peut-être qu'un fake pour effrayer les internautes, et que j'avais réagi comme le surfeur lambda. Il fallait être plus malin que ça. Oui, c'était cela, je m'étais sûrement fait berner.
J'aurais bien voulu me complaire dans mon utopie mais les chiffres rouge sang sur l'écran me ramenèrent très vite à la réalité.
Soudain, le compteur bloqua à 10 minutes 23. 
"Ouf... ! Quelqu'un a réussi à arrêter Hatebook. Fanny est sauvée, en plus elle a dû écouter mon message et voir mes trois appels maintenant, car elle devait manger, elle va vite me rappeler, je vais tout lui expliquer, tout va bien." me disais-je. 
Malheureusement, après ce blocage, les chiffres défilèrent à toute vitesse jusqu'à atteindre 30 secondes. Une demi-minute qui s'écoula normalement. Une demi-minute durant laquelle je me sentis impuissant.
Les dernières secondes s'égrainèrent doucement. Puis le 0 fatal apparut.
Les deux points se rencontrèrent.
Il ne se passa rien durant toute une minute. Puis "Fin" s'inscrivit sur Hatebook.
Par réflexe, je remis Facebook. J'avais une notification.
"Fanny *** a posté une photo sur votre Mur."
"Quoi ? Pourquoi elle fait ça ? Quelle photo ça peut être ?" me demandai-je.
J'aurais voulu ne pas le savoir.
 Fanny avait publié, ou du moins la personne qui était sur le compte de Fanny, une photo d'elle, la tête écrasée sur la cuvette des toilettes, sûrement celles du restaurant. Le sang inondait la cabine. Ma cousine était morte et son cadavre était maintenant affiché sur mon mur Facebook. Dès la publication, beaucoup de mes amis se mirent à commenter, à dire qu'ils étaient choqués, qu'ils ne comprenaient pas ce que c'était. Ils signalèrent la photo.
Je vis dans la description de la photo : 
"Hatebook © 2012
Merci de votre confiance."
Le visage ensanglanté de ma cousine me hantait à présent. 
La fenêtre de Hatebook clignota. On me demandait un versement d'une somme astronomique par Paypal. Pourquoi ? Je venais de perdre ma cousine, la personne la plus chère à mes yeux, et on me harcelait jusqu'au bout. Les larmes coulaient le long de mes joues, j'en bus jusqu'à plus soif. Elles inondaient le clavier sur lequel je tapotais en rythme. Car oui, sans ciller, je cherchai à arrêter Hatebook. Il le fallait. Je ne me rendais pas encore bien compte de ce qui m'arrivait. Et c'est encore mon cas. Fermer Hatebook me semblait la solution. Il le prit comme un refus de paiement.
J'utilisai Tor et je fis des recherches sur le Deep Web. Sur le Hidden Wiki, le wikipédia de ce web parallèle, était inscrit en majuscule que Hatebook était en réalité un réseau français de tueurs en série. Il y avait des petits groupes de serial killer par région, et selon l'emplacement de la personne à éliminer ceux-ci se relayaient. On nageait en plein roman policier. Je me rapellai soudain de la phrase inscrite lors de l'installation : "Hatebook vous permet de couper contact avec les personnes qui compliquent votre vie." avec écrit en petit : "Une demande de suppression est payante, sous peine de représailles".
Payer ces gens pour avoir tué ma cousine... Et puis quoi encore ? Malgré cela, c'était quand même moi qui avait ordonné ce meurtre.
Une pop-up s'ouvrit. Le compte à rebours. J'avais refusé de payer, j'allais devoir, sans jeu de mot, en payer le prix. Ma ville était inscrite sur la fenêtre.
Je supprimai vite sur Facebook la précision d'où je me trouvais. Rien à faire, la carte était déjà apparue, avec un point qui devait me symboliser, moi, la proie, et l'autre qui arrivait.
A l'heure où j'écris ce texte, le compte à rebours indique qu'il me reste 1 heure. 
J'espère juste que mon cadavre ne sera pas affiché sur mon mur Facebook.
Faites attention aux informations que vous laissez sur votre compte de réseau social. N'importe qui pourrait les utiliser à des fins malsaines. 
N'installez jamais Hatebook. Le mur de Fanny est devenu un musée des horreurs. Le tueur continue encore de poster des photos de son cadavre, prises dans différents angles de vue. Si Hatebook ne me retrouve pas, je ferai tout pour fermer le compte de ma cousine, afin qu'elle garde une certaine dignité.


03/03/2013
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Bob l'éponge : Le Suicide de Carlo (Squidward's suicide)

Je commencerai par vous dire que si vous cherchez une réponse, faites demi-tour, il n'y en a
pas
J'étais stagiaire chez Nickelodeon Studios en 2005 pour ma formation en animation. C'était pas payé évidemment, mais ça a des avantages non négligeables. Pour les adultes c'est pas grand chose, mais pleins d'enfants chieraient pour être à ma place. Comme je bossais directement avec les animateurs, je pouvais voir les nouveaux épisodes avant leur diffusion.



Je vais aller droit au sujet sans divaguer sur le reste. Ils avaient sorti tout récemment le film de Bob l'éponge et le staff entier était à court d'idées alors la saison suivante a mis du temps à démarrer. Mais le délai fut plus long pour d'autres raisons énervantes. Il y avait un problème avec un épisode qui a foutu un froid à toute l'équipe pendant quelques mois.





Moi et deux autres stagiaires étions dans la salle d'édition avec l'animateur chef et les éditeurs sons pour le montage final. On a reçu la copie de ce qui devait être l'épisode "Terreur sur le Crabe Croustillant" et nous réunissons autour de l'écran pour voir. Souvent, quand un épisode n'est pas encore finalisé, les animateurs mettent des titres différents, genre de blague perso, des titres plus idiots comme "Pourquoi le sexe marche pas" au lieu de "Rock-a-by-Bivalve" quand Bob et Patrick adoptent un pétoncle. Rien de super drôle mais qui prête au moins à sourire. Alors quand on a vu l'étiquette "Le suicide de Carlo" On a juste pensé à une blague morbide. Un des stagiaires a même eu un éclat de rire en le voyant. L'épisode commença normalement, avec une musique hawienne joyeuse.





L'histoire commença avec Carlo qui s'entrainait à la clarinette, faisant des fausses notes comme d'habitude. On entend Bob rire et Carlo s'arrête, lui hurlant d'arrêter parce qu'il a un concert cette nuit et devait s'entrainer. Spongebob dit ok et décide d'aller voir Sandy et Patrick. Le fondu avec les bulles arrive et on voit la fin du concert de Carlo. C'est là que tout commence à déconner. Pendant qu'il jouait, quelques frames se répétaient, mais pas le son (a ce moment de la production, le son et l'image sont synchrones, mais pas cette fois) et quand il arrêta de jouer, le son s'arrête comme si la coupure n'était pas arrivée. On entend des murmures dans le public, suivis de huements. des hues pas normales dans les cartoons, c'est normal. Mais on pouvait vraiment sentir de l'agressivité forte, là. Carlo est en plein champ et il est visiblement effrayé. la caméra part sur le public, avec Bob au milieu, et il hue aussi, d'une manière qui n'est pas la sienne. C'est pas le plus étrange, cependant. Le plus bizarre étaient les yeux de tout le monde. très détaillés, photo-réalistiques. Pas des photos de vrais yeux humains, mais plus réel que du dessin fait par ordi. Les pupilles étaient rouges. Nous nous sommes regardés, confus, mais n'étant pas les scénaristes, on ne s'est pas posés la question concernant les enfants qui regarderaient, pour l'instant.



La caméra part alors sur Carlo qui s'assit sur son lit, l'air très triste. la vue de son hublot de fenêtre montrait une nuit noire. Sans doute ça se passait peu après le concert. A ce moment, chose encore bizarre, et qu'il n'y avait pas de son. Vraiment aucun son. même pas le léger bruit des haut parleurs silencieux. C'est comme s'ils étaient éteints, Alors qu'ils étaient en parfaite marche. Il s'est juste assis là, clignant, dans ce silence pendant 30 seconds, puis il a commencé à pleurer doucement. Il a mis ses mains (tentacules) devant ses yeux et pleura silencieusement pendant toute une minute, pendant tout ce temps, le son commençait à revenir très doucement. ça ressemblait à un simple bruit de vent dans les arbres.





L'écran commence a zoomer doucement vers le visage de Carlo. Tellement lentement qu'il faudrait faire des captures d'écran toutes les 10 secondes et les voir cote à cote pour s'en rendre compte. Ses pleurs devenaient plus forts, plein de heurts et de colère. L'écran se tord pendant une petite seconde puis revint à la normale. Le son du vent devenait de plus en plus fort, comme si une tempête se préparait. Ce son et les pleurs de Carlo semblaient si réels, comme si les sons ne venaient pas des haut-parleurs mais comme s'ils étaient des trous d'où provenaient les sons de l'autre coté. Si bon qu'ils auraient fait envie à des producteurs de son recherchant une qualité sonore parfaite.



En plus du vent et des pleurs, On entendit très bas une sorte de rire. ça venait à intervalles bizarres et ne duraient pas plus d'une seconde donc c'était dur de cerner ce que c'était (On a regardé cet épisode deux fois. Désolé d'être si spécifique mais j'ai du temps pour détailler). Après 30 secondes de ça, l'écran a flouté et s'est violemment tordu et quelque chose a flashé à l'écran, comme si juste une frame avait été remplacée. L'animateur chef rembobina et mit en image par image pour s'arrêter sur l'image remplacée. Ce qu'on a vu était horrible. C'était la photo d'un enfant mort. Il ne devait pas avoir plus de 6 ans. Son visage était mutilé et ensanglanté, un oeil pendait hors de son orbite. Il était simplement en sous-vêtements, son ventre cruellement ouvert et ses entrailles répandues autour de lui. Il était couché sur du bitume, probablement une route. Le plus énervant était l'ombre du photographe visible sur la photo. Il n'y avait aucune cassette du crime, aucune marque ou chose qui pourrait prouver l'identité du tueur, et l'angle était trop mal placé pour être une preuve. Apparemment le photographe était la personne responsable du meurtre.



Nous étions tous mortifiés, mais on appuya sur play, espérant que ce n'était qu'une blague dégueu. L'écran revint à Carlo, pleurant plus fort qu'avant, la moitié du corps dans le champ. Il y avait maintenant des larmes rouge sang qui coulaient de ses yeux. Le sang était fait d'une manière hyper - réalistique, On croirait presque pouvoir en avoir sur les doigts en le touchant. Le bruit du vent semblait plus violent aussi ; avec les branches qui craquent. Le rire, un profond rire de baryton, était plus long et venait plus souvent. Après 20 seconds, l'écran se tordit et une autre photo cachée se montra. L'éditeur en chef se répulsait d'aller voir ça, comme nous tous, mais on savait qu'il fallait le faire. Cette photo était celle d'une fille, cette fois, du même age visiblement. Elle était couchée sur le ventre, ses barrettes dans une flaque de sang près d'elle. Son oeil gauche était sorti aussi, juste vêtue d'un slip. ses entrailles empilées près d'une énorme coupure le long du dos. Le corps était toujours sur la route et l'ombre du photographe était visible, très similaire en taille et silhouette. J'eus des nausées et un des stagiaires, la seule fille du groupe, sortit en vitesse.



Le show continua. 5 secondes après la 2ème photo, Carlo devint silencieux, tout comme les autres sons, comme au début de la scène. Il baissa ses mains tentacules et ses yeux étaient hyper-réalistes comme ceux des autres au début de l'épisode. Ils saignaient et pulsaient. Il regarde en direction de la caméra, comme s'il nous regardaient. Après 10 secondes environ, il recommença ses pleurs, sans se couvrir les yeux cette fois. Le son était fort et perçant, et comble de l'horreur, ses pleurs étaient accompagnés de hurlements. les larmes et le sang s'écoulèrent à flots de ses yeux. Le son du vent revint, ainsi que le profond rire, et cette fois, la photo suivante resta pour au moins 5 frames. L'animateur put stopper à la 4ème frame et rembobina à la première. Cette fois c'était un garçon, du même age, mais la scène était différente. Les entrailles venaient d'être retirés de l'estomac par une large main, l'oeil droit sorti hors de l'orbite et pendant, du sang dégoulinant dessus. L'animateur avança. C'était dur à croire, mais la suivante était différente et similaire à la fois. Pareil pour la frame suivante, et les autres. Il revint à la première et les joua une par une. C'en fut trop. Je vomis sur le sol, les éditeurs son et animations eurent un bref cri d'horreur. Les 5 frames n'étaient en fait pas 5 différentes photos, elles étaient jouées comme si c'étaient 5 frames d'une vidéo. On voyait la main soulever les boyaux, On voit les yeux du gamin les regarder, On a même vu une frame où le gamin commençait à cligner. L'éditeur son nous a dit d'arrêter, il devait montrer ça au créateur. Mr. Hillenburg arriva au bout de 15 minutes. Il fut confus par ce qu'il vit dans la salle, alors l'éditeur continua l'épisode.



Une fois les quelques frames montrées, les hurlements, les sons s'arrêtèrent. Carlo regardait le spectateur, le visage remplissant la caméra, pendant 3 seconds. La camera recula vivement alors qu'une profonde voix cria "VAS-Y" et l'on voit un fusil dans les mains de Carlo. Il mit immédiatement le canon à la bouche et appuya sur la gâchette. Des morceaux de cervelle et du sang photo - réalistique se répandit derrière lui et sur son lit, et il vola un peu en arrière sous la puissance du coup. Les 5 dernières secondes montrèrent le corps sur le lit, couché sur le coté, un oeil roulant près de ce qui restait de sa tête sur le sol. Puis l'épisode prit fin.



Mr Hillenburg fut évidemment hors de lui. Il exigea qu'on lui explique ce qu'était ce bordel. La plupart des gens avaient fui le visionnage, alors on ne fut plus qu'une poignée à re-regarder. Voir l'épisode deux fois ne m'a causé qu'une empreinte indélébile au fond de mon esprit et m'a fait faire d'horribles cauchemars. Je n'aurais jamais du rester.



La seule théorie qu'on a pu trouver est que le film a été édité par quelqu'un de la chaine faite de l'équipe de dessin jusqu'à nous. Le CTO a été appelé pour comprendre ce qui s'est passé. L'analyse du fichier a montré que c'était édité par du nouveau matériel. Pourtant, la date de ce truc datait d'environ 24 secondes avant qu'on ait commencé à regarder. Tous les équipements impliqués ont été analysés en quête de logiciels étrangers ou matériel et même d'éventuels bugs, comme si la date avait été piratée sur le fichier, Mais tout semblait normal. On ne sait pas ce qui s'est passé et à ce jour, personne ne le sait. Une enquête a été ouverte à partir des photos du fichier, mais rien n'en est sorti. Aucun des enfants vus n'a été identifié et aucun indice n'a été trouvé dans les données ni d'indices physiques sur les photos. Je n'avais jamais cru aux phénomènes inexpliqués auparavant, Mais maintenant que j'ai vu quelque chose et ne peux rien prouver dessus au delà de l'évidence anecdotique, je repense deux fois à chaque chose.

Bob l'Eponge : Episode bizarre avec Carlo




04/03/2013
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Candle Cove

Skyshale033
Subject: Candle Cove local kid’s show?Quelqu'un se rappelle de cette émission ? Ça s'appelait Candle Cove, et j'devais avoir
allez, 6 ou 7 ans...J'ai jamais rien retrouvé dessus nul part...Donc je pense que c'était une chaîne locale, qui diffusait ça vers 1971, ou 1972. Moi j'vivais à Ironton à cette époque...Je me rappelle pas la chaîne mais...Mais ça diffusait à des horraires un peu à la con...du style 4h de l'aprèm.

mike_painter65
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Putain, ça me dit quelque chose à mort...Moi quand j'étais gosse j'habitais près d'Ashland. J'avais je crois, 9 ans en 72...Candle Cove, c'étais pas le truc avec les pirates là ? J'me rappelle d'une marionette pirate lui parlait à une gamine, à l'entrée d'une grotte...

Skyshale033
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?Ouiii ! Putain voilà ! Je suis pas fou ! Je me rappelle de Percy le Pirate ! J'avais toujours un peu peur de lui Moi j'avais l'impression qu'il était composé de parties du corps, chopées sur d'autres poupées...C'était un peu cheap quand même...Sa tête c'était une vielle poupée de bébé en porcelaine, ça ressemblait à une antiquité...Qui n'avait absolument rien à voir avec le reste de son corps ! Je me rappelle plus quelle chaîne c'était...Je pense pas que c'était WTSF non plus...

Jaren_2005
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
J'déterre le topic, désolé, mais, je vois exactement de quelle émission tu parles Skyshale. Je me rappelle que Candle Cove n'est passé que pendant un ou deux mois, et c'était en 71, pas en 72. J'avais 12 ans, et j'ai regardé deux ou trois fois avec mon frère...C'était sur la 58, après la station je sais plus... Ma mère me laisser la mettre après le journal...Alors je crois me rappeler...L'histoire se passait à Candle Cove, ça parlait d'une petite fille qui s'imaginait être amie avec des pirates. Le bateau s'appelait le Laughingstock, et Percy le Pirate n'était justement pas un bon pirate, il avait peur de tout ! Et il y avait en fond sonore du Caliope joué sans interruption...Je me rappelle pas du nom de la fille...Janice ou...Jade...ou quelque chose...Je crois que c'était Janice.

Skyshale033
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Merci Jaren !!! Je me rappelle ! Surtout quand t'as mentionné Laughingstock, et la 58 ! Je me souviens que l'arc du bateau était un visage, en bois, souriant, et pis sa machoire inferieure était dans l'eau. On aurait dit Comme si il avallait la flotte, il avalait l'eau de la mer...Il avait la voix de cet acteur là, Ed Wynn, et il riait...J'me souviens que C'était ridicule quand la caméra passait de la maquette en bois/plastique à la poupée qu'il se servait quand il parlait. 
mike_painter65
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Haha j'm'en rappelle aussi. ;) Tu te souviens de ça Skyshale ? => "Tu dois rentrer à l'intérieur..."

Skyshale033
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Ouah...Mike, j'ai eu un frisson en lisant ça...Oui j'm'en souviens...C'est ce que le bateau disait constamment à Percy quand il y avait un endroit un peu sinistre ou flippant à visiter...Comme une grotte ou une salle sombre où il y avait un trésor...Et la caméra zoomait sur la gueule de Laughingstock. Tu dois...rentrer...à l'intérieur... Avec ses deux yeux inclinés, sa mousse, qui bougeait lentement sur sa mâchoire, qui se faisait ouvrir avec un fil de pêche Putain...c'était vraiment vraiment cheap...Ça faisait amateur...C'était affreux. Les mecs, vous vous rappelez du méchant de l'histoire? Sa tête c'était une énorme moustache, faite avec un guidon de vélo...Et des grandes dents serrées...

kevin_hart
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Honnêtement, j'ai toujours pensé que le méchant était Percy le Pirate. Je devais avoir 5 ans quand ce truc passait à la télé.
C'est devenue la source de mes cauchemars.

Jaren_2005
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
C'était Pas le méchant là la marionette avec la moustache...C'était seulement le bras droit du vrai méchant. je crois que la marionette dont tu parles est Horace l'Horrible. Il avait un monocle mais au dessus de sa moustache. Mais ouais, le Vrai méchant était un autre, le Skin Taker, le preneur de peau. Je peux pas croire qu'ils nous laissaient regarder ça à l'époque...


kevin_hart
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Putain de bon dieu...The Skin Taker, mais quel genre de truc on nous laissait regarder ? Nan, mais y'avait pas moyen de regarder l'écran quand le Preneur de peau était là... Il déscendait de nul part avec ses ficelles, c'était un squellette portant un chapeau brun, ses yeux en verre étaient trop gros pour son crâne.

Skyshale033
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
C'était pas son chapeau, qui bougeait comme j'sais pas quoi ? C'était pas sensé être de la peau d'enfant ?mike_painter65
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Ouaip', j'pense...J'me rappelle, sa bouche ne s'ouvrait/fermait pas, sa machoire se contentait d'avancer et de reculer... Et une fois la fille a demandé "Pourquoi ta bouche bouge comme ça ?" et le Skin Taker a répondu "POUR ARRACHER TA PEAU"Skyshale033
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?Je suis tellement heureux par rapport au fait que des gens se rappellent de cette horrible émission !
A un moment donné même j'avais une image dans la tête, un cauchemar récurrent, ça comment à la
fin de l'opening, fondu au noir, et là tous les personnages étaient présents, et ils hurlaient, hurlaient;..
La gamine chialait comme si elle avait passé des heures a entendre ça...Je me suis réveillé souvent de ce cauchemar...
J'ai souvent mouillié mon lit après ça.
kevin_hart
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Je pense pas que c'était un rêve j'me rappelle d'un épisode comme ça...

Skyshale033
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Nan nan nan...Pas moyen, Y'avait aucun scénar ou rien...J'veux dire, ils étaient juste debout ah hurler et pleurer pendant toute l'émission

kevin_hart
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Peut être que ma mémoire à inventé des trucs parce que t'as dit ça mais...Je le jure devant dieu, je me rappelle de cet épisode
ils hurlaient. Juste hurler.

Jaren_2005
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?
Oh bon dieu...Oui...La gamine...Janice...Je m'en rappelle, j'me rappelle la voir se secouer...Et le Skin Taker, hurlant derrière
ses dents aiguisées tellement sauvagement que j'ai cru qu'il s'était détaché de ses fils, j'ai éteint la télé...et c'est la dernière fois
que j'ai vu Candle Cove, j'ai couru dans ma chambre alerter mon frère et on a jamais eu le courage de le remettre.

mike_painter65
Subject: Re: Candle Cove local kid’s show?J'ai rendu visite à ma mère à la maison de retraite, j'lui ai demandé, si elle se rappellait d'une émission qui passait dans les années 70'. Et si elle se rappellait d'une émission qui s'appelait Candle Cove, elle m'a dit, surprise, "J'en reviens pas que tu rappelle de ça !" j'lui ai demandé pourquoi, et elle m'a dit, "parce que c'était vraiment bizarre...tu disais,"j'vais regarder Candle Cove maman !" et après tu reglait la télé pour avoir des chaines non proggramées, tu t'arrêtais, et tu regardait de la neige pendant 30 minutes...Tu en avais de l'imagination avec ta petite bande de pirates !"


04/03/2013
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