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Mes préférées


La visite au zoo (Conan3D)

C'est les vacances. T'es dans un camping avec tes parents. Tu t'emmerdes.
Pour amuser ta petite sœur, ils décident d'aller au zoo. Bien sûr qu'ils te forcent. Ils vont jusqu'à t'empêcher de prendre ta PSP. 
Tu te coltines les pingouins, les lions, les zèbres puis...
Les autruches.
Le ciel était sombre, tu l'avais remarqué non? On entendait le tonnerre gronder au loin.
Toi et ta petite famille tu les regardais. Elles ne s'occupaient pas de toi.


Sauf une.


Elle te fixait. On aurait dit qu'elle scrutait ton toi intérieur. Tu as même cru entendre des voix. Tu ne comprenais pas ce qu'elles disaient. Et puis, à un moment, tu as cru que les yeux de l'autruche étaient noirs. Et qu'ils pleuraient du sang. Mais en fait non... ?


Vous êtes rentrés au moment où il s'est mit à pleuvoir. Tu te sentais mal. Tu ressentais une présence, mais quoi?
Chez toi, tu as mangé, tu es allé te coucher dans le mobile home. Vers 1h06 et 6 secondes du matin, tu te réveilles. En sueur. Tu te lèves sans faire de bruit pour aller dans la salle de bain, te rincer le visage.


Tu y va.


Tu relèves la tête, devant le miroir.


Tu aperçois quelque chose de bizarre.


Qui s'approche.


Une tête, avec des yeux noirs.


Qui saignent.

 

 

Cette creepy n'est pas vraiment une de mes préférée mais je l'appécie. J'aime bien le fait

 

qu'elle s'adresse directement au lecteur ^^

 

A bientôt !


04/03/2013
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Les voisins du dessus

Cette histoire nous est reportée par Samantha C. , adolescente au moment des faits, en 1997.


On venait d'emménager, on prenait un F5 en quittant notre vieux F3, avec mes parents.
Forcément, ça nous faisait beaucoup de place, j'ai donc eu ma propre chambre plus une deuxième pièce qui servait de bibliothèque.
La résidence tenait sur deux étages, en fait on avait acheté un rez-de-jardin.
Nos seuls voisins se trouvaient au-dessus, mais leur maison était mitoyenne d'un autre immeuble.
Seules la bibliothèque et ma chambre se trouvaient en-dessous de leur appartement, ce dernier étant décalé vers la colline, à cause du terrain en forte pente. Ils avaient donc leur jardin, nous aussi, et leur appartement s'étendait vers le nord quand le nôtre s'étalait plus au sud.
Dès qu'on est entrés dans la résidence, on a tout de suite trouvé nos voisins antipathiques.
Enfin ce n'était pas exactement ça, c'était plutôt qu'on n'avait pas d'atomes crochus pour être honnête.
C'était l'été, mon père travaillait beaucoup à son bureau d'étude en ville, et ma mère donnait des cours à domicile.
Je me retrouvais donc seule la plupart de mes journées, et j'essayais de passer le temps en bouquinant, en attendant de me faire des copines à la rentrée prochaine, dans une école que je ne connaissais pas encore.
Je dis bien que j'essayais de lire, car le voisin du dessus avait une passion pour le bricolage, et le jardinage.
Moi je préférais son jardinage, car au moins dans la maison on ne l'entendait pas.
Par contre, ses phases de bricolages, oh la la!
Pendant d'interminables heures, on pouvait entendre à peu près tous les instruments de découpe, marteaux, grincements et bruits divers qu'il pouvait exister je crois!
Mais le pire restait sa table de travail, qui devait être bancale puisqu'à chaque fois qu'il bricolait, les pieds de cette dernière tambourinaient longuement le sol, dans un grondement des plus énervants.
Du coup, je passais mes journées dans le jardin, à bronzer, parce que nos chers voisins avaient au moins la politesse de fermer leurs double vitrages la journée, ce qui fait que du jardin on n'entendait finalement pas grand-chose.

Au bout de plusieurs semaines, j'ai fini par en parler à mes parents.
C'est vrai quoi, à la fin, ils pourraient faire attention un minimum! Par exemple en calant des vieux journaux sous sa table de travail!
Un soir, mes parents sont montés les saluer, et leur ont demandé avec toute la politesse du monde s'ils pouvaient faire un peu plus attention.
Vous savez comment c'est, dans ces moments-là, on prie pour que les voisins entendent raison, que le coin ne deviennent pas invivable, que l'ambiance n'empire par en plus...
Eh bien je crois que je ne serai plus jamais inquiète de ça, étant donné que nos voisins ont réagit de la pire manière qui soit.
Le gars au-dessus c'est énervé, a déclaré à mes parents "C'est comme ça, et puis c'est tout"!
Le ton a monté, et finalement mes parents sont partis sous les menaces.
Le gars au-dessus a décidé ce soir-là de bricoler jusqu'à la nuit tombée.
Il s'est arrêté vers 10 heures puis est allé jardiner un peu. Moi je suis allée me coucher à cette heure-là, mais nous avons été réveillé vers 3 heures du matin par ses pas lourds qui résonnaient à travers notre grand appartement encore peu meublé.
Le lendemain, nous sommes allés déposer une main courante à la gendarmerie.
Le climat était très tendu, mais on ne les croisait jamais, leur garage donnant sur une rue parallèle.
Mais c'est de cet incident ce soir-là que tout avait vraiment commencé.
Auparavant, il bricolait plutôt le matin et parfois en début d'après-midi puis jardinait en fin de journée.
A présent, il avait tout décalé d'environ 6 heures, probablement pour nous narguer.
C'était psychologiquement assez difficile à supporter, car le bricolage finissait rarement avant 10 heures du soir, et on les entendait aller se coucher, en marchant lourdement sur leur parquet, plusieurs heures après.
La nuit, souvent, je m'endormais et mes rêves se transformait en cauchemars, occasionnés par les bruits de pas sourds qui - je dois bien le reconnaître - au sortir des bras de Morphée me terrifiaient.
Mes parents et nos voisins ne pouvaient plus se croiser sans que cela ne dégénère, et il n'était pas rare d'entendre le voisin menacer ouvertement mon père, ma mère et même moi, 15 ans à l'époque.
Finalement, lassés de déposer des plaintes qui n'aboutissaient pas, nous avons choisis de déménager.

C'est un mois avant notre départ que cette histoire changea de cap.
Un dimanche matin, on frappa à notre porte. C'était un gendarme. Ma mère, en le voyant, le remercia d'être venu car elle crût tout d'abord qu'il s'était déplacé suite à nos plaintes. Mais il n'en était rien.
Il nous posa plusieurs questions, et nota scrupuleusement nos réponses. Il s'intéressait à nos voisins, et au tapage qu'ils nous faisaient subir. Avant de partir, il nous expliqua enfin la raison de sa venue:
Le matin même, pendant qu'il était venu nous questionner, toute une équipe de ses collègues était venu arrêter le couple des voisins du dessus. Ils étaient soupçonnés dans plusieurs affaires de disparitions, et lors de la perquisition, ils avaient trouvé plus de preuves qu'il n'en faut.
Ils enlevaient des jeunes femmes, des jeunes hommes, et leurs faisaient subir torture et séquestration avant de les assassiner et de faire disparaître les corps.
Il nous raconta les sacs trouvés enterrés dans le fond du jardin par dizaine, et mon pire souvenir fut celui des tortures:
La victime était toujours attachée sur une table, et leur folie les poussait à la découper vivante tandis que cette dernière, toujours consciente, se débattait, faisant marteler les pieds de la table juste au-dessus de ma chambre.


04/03/2013
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