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Papa, où t'es ?

Musique que j'ai utiliser pour écrire : Stromae - Papaoutai

 

Je pensais que je ne le reverrais plus. Enfin, je ne l'avais jamais vu. Il était toujours absent et je ne sais même pas si il se souvenait de mon prénom. Certains pensaient que je ne faisais pas les efforts nécessaires pour essayer de le connaître mais ils ne connaissent rien a ma vie alors j'aurais aimer que ce genre de personne ne s'occupe pas de moi et me laisse dans ma solitude.

Je n'aurais jamais cru pouvoir le voir. Mon propre père, que je connais pas. Ma mère me disait qu'il valait mieux que je ne le connaisse pas, mais malgré tout, ma curiosité m'emportait toujours.

Le train semblait mettre des heures a arriver près de la gare. Je ne comprends pas pourquoi quand on va vivre quelque chose d'incroyable, les secondes paraissent des heures alors que les meilleurs moments semblent durer quelques secondes a peine.

J'allais le voir, le rencontrer. Le train entrait en gare. Je sentis une boule se former dans mon ventre. J'étais stressé ou bien ? Oui, certainement, jamais je n'aurais penser que ce moment viendrais. J'ai toujours eu peur de vivre sans père. Tout le monde connais ses parents, moi il m'en manque un. Je suis un SPF : Sans Papa Fix.

C'est une situation peu banal, je veux bien l'admettre. Rencontrer pour la première fois son père ! Ça peut paraître fous !

J'entrais dans la grande bâtisse blanche plus communément appeler « Hôpital ». Je ne savais pas encore pourquoi mon géniteur se trouvais là, mais je savais d'avance que ce n'était pas bon.

-M. Larzillière ? Demanda naïvement le femme chargée de l'accueil.

-Oui.

-Votre papa vous attends, chambre 208.

Me prenait elle pour un gamin ? J'étais trop excité pour me poser plus de questions que ça. Je voulais trouver la chambre au plus vite, découvrir le visage de celui avec qui j'aurais du passer les plus belles années de ma vie, je voulais entendre le son de sa voix, voir si elle ressemblait a la mienne. Je voulais détailler son visage et reconnaître mes traits dans les siens, tenir sa main comme il aurait du le faire quand j'avais 20 ans de moins, enfin, je voulais rattraper les année passées sans lui.

J'étais planté là, devant la porte de la chambre 208. Je ne savais si je devais toquer ou entrer directement. C'est idiot, mais dans ce genre de situation, il stresse pour rien. On se pose des question auxquelles on a répondu il y a bien longtemps mais qui demande plus de précisions.

Je toquais. Je n’entendis rien. J'avais peur. Peur que mon père ne soit finalement pas là. Pourtant, ma tante m'a dit qu'il était dans cet hôpital et la dame de l'accueil m'avait dit qu'il était dans cette chambre. Mais je doutais inutilement tout de même. Finalement, je perçut un léger gémissement. J'ouvris la porte. Il ne savais pas qui j'étais et n'avait pas été mis au courant de ma venue. Je le savais grâce a son expression de visage. IL ne me reconnaissait donc pas ? Ou alors se voyait il a travers moi ?

Je m'assis a coter de son lit. Il semblait faible.

Un long silence suivit mon entrée dans la chambre. Aucun de nous ne parlais. Nous nous regardions, mais ne parlions pas. Est-ce ça que l'on appelle parler avec les yeux ?

-Jérémy...Lâcha soudainement mon père dans un long soupir a moitié chuchoté.

-Je suis là... le rassurais-je en lui tenant la main.

Je le détaillais. Je ne me reconnaissait a moitié. Ses cheveux noir parsemés de cheveux blancs, ses yeux noir, son long nez droit et sa bouche fine. Quelqu'un me l'aurais présenté sans me dire qui il était, j'aurais tout de suite demander si c'était mon père. La ressemblance était frappante.

-Je te dois des explications Jérémy...Chuchota mon père.

Je le regardais, surpris. Je pensais que j'allais devoir aborder le sujet de moi même, voir même le forcer a m’expliquer. Ma mère m'avait dit qu'il ne me dirait jamais rien.

-Tu es né, je t'ai aimé et je t'ai toujours aimé. Mais voilà, le travail avait une place plus importante que tout. Vous passiez après et c'est une choses que j'aurais du réaliser plus tôt. Ta mère, elle, le savais. Nous nous sommes séparés et elle a eu ta garde. Je n'ai jamais pu te voir et je ne le voulais pas. Je ne le voulais pas parce que te voir me rappelais que si j'avais été un peu plus responsable, je n'aurais pas fait l'erreur de préférer mon travail a mes deux amours. Mais ce n'est que 28 ans après que je sais enfin a quoi tu ressemble. Je peux voir que tu me ressemble. Je sais quel métier tu fais et je ne te demande qu'une chose, ne fait pas comme moi, mon fils. Maintenant, je suis a l'hôpital parce que je vais bientôt mourir. Comme toute personne âgée, mes cellules ont dégénérées. J'ai un cancer et je voulais te rencontrer. Je n'avais fait part de mon envie qu'a ta tante, mais je ne pensais pas qu'elle allait te mettre au courant. Je suis heureux de vivre les derniers instant de ma vie avec toi, Jérémy.

Tout ça, d'un coup, toutes ces révélations que ma propre mère n'avait jamais voulut me donner...

Je me suis rendu compte ce jour là de l'importance des pères et mères. IL ne me restais qu'une chose a faire maintenant....

Profiter.

 

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Voila un petit O-S plutôt mignon bien qu'un peu tristounet ^^'

Commentez ! ça fait toujours plaisir (donner moi votre avis, ne vous forcer pas a me jeter des fleurs *Ironie !* xp

J'aimerais tout de même que vous me donniez votre avis et non que vous me disiez que c'est génial pour me faire plaisir (je ne vise personne en particulier, je ne veux juste pas me faire de faux espoirs en pensant que se que je fais est géniale alors qu'en vrai c'est une vraie pourriture x) )

La Bonne Journée !



19/08/2013
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